Des groupes déposent un dossier auprès de la GRC sur l’implication d’une compagnie minière canadienne dans une affaire de corruption au Mexique
Communiqué conjoint avec Common Frontiers, Le Conseil des Canadiens, Syndicat des Métallos, Comité pour les droits humains en Amérique latine, Atlantic Regional Solidarity Network, Sierra Club Canada, L’Entraide missionnaire, Comité pour la justice social : Une coalition d’organisations non-gouvernementales canadiennes a déposé aujourd’hui une note de service auprès de la GRC lui demandant d’enquêter sur la compagnie Blackfire Exploration Ltd., basée à Calgary, et sur sa filiale mexicaine en vertu de la « Loi sur la corruption d’agents publics étrangers ». Le 9 juin 2009, Blackfire a soumis au Congrès de l’État de Chiapas la documentation de ses paiements effectués au maire de Chicomuselo, dans l’État de Chiapas au Mexique. Ces documents sont maintenant entre les mains de la GRC. Corrompre un agent public étranger est illégal en vertu de cette Loi rarement utilisée et l'une des quelques lois canadiennes qui s'appliquent au niveau international. En vertu de celle-ci, toute personne reconnue coupable pourrait encourir jusqu'à cinq ans de prison.