Recours collectif contre la mine d’Agnico Eagle et Yamana Gold à Malartic: Des citoyens poursuivent la lutte

Malartic, jeudi 26 octobre 2017.  Les membres du Comité de citoyens de la zone sud de Malartic poursuivent la lutte face aux impacts de la mine d’or d’Agnico Eagle et Yamana Gold—la plus grande mine à ciel ouvert en milieu habité au Québec et au Canada.

« Tant que les minières Agnico Eagle et Yamana Gold refuseront de considérer une entente à l’amiable ou par arbitrage pour régler le litige, nous sommes déterminés à poursuivre la lutte devant la Cour supérieure du Québec pour défendre nos droits », affirme Guy Morissette, membre du Comité de citoyens de la zone sud de Malartic.

Soirée d’information publique le 26 octobre

Le Comité, qui regroupe quelque 200 personnes, familles, propriétaires, locataires et commerçants de la zone la plus rapprochée de la mine, invite les citoyens à une rencontre d’information publique ce soir, à 19h00, au Théâtre MegLab de Malartic (550 4ème avenue). Pour l’occasion, l’avocat Philippe Trudel de la firme Trudel Johnston Lespérance (TJL), spécialisée en recours collectif, sera présent pour faire une mise à jour de l’avancement du recours et répondre aux questions des citoyens.

Devant la Cour supérieure du Québec le 27 octobre

Le Comité invite également les citoyens de la zone sud de Malartic à se rendre à la Cour supérieure du Québec, dès 9h00am vendredi matin à Val d’Or, pour la prochaine journée d’audiences dans ce litige. Les avocats de TJL tenteront notamment de mieux protéger les droits de l’ensemble des citoyens de la zone sud pour les prochaines étapes du recours collectif.

L’ensemble des citoyens de la zone sud de Malartic couvert par le recours collectif

Qu’ils soient membres ou non du Comité de citoyens, qu’ils aient signé ou non une entente avec la minière Canadian Malartic, les avocats de TJL tiennent à rappeler à tous les citoyens de la zone sud de Malartic qu’ils sont couverts par le recours collectif et qu’ils ont droit d’y rester pour pouvoir bénéficier des compensations que la Cour supérieure du Québec pourrait accorder. La zone sud de Malartic se définit par la voie ferrée au nord, par la mine au sud, par l’avenue Champlain à l’est, par le chemin du Lac Mourier à l’ouest, en plus des résidents du chemin des Merles à Rivière-Héva. Cette zone regroupe quelque 350 immeubles et résidences et plus de 1200 personnes.

Pour information :

  • Guy Morissette, membre du Comité citoyens de la zone sud de Malartic, 819-355-9475, 819-355-9475
  • Me Philippe Trudel, avocat Trudel Johnston Lespérance, 514-791-9779